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Le 12/09/2016
Ca y'est! J'ai reçu mon diplôme! Je suis officiellement Accompagnatrice de Tourisme Equestre!
Le 12/09/2016
J'ai passé mon UC8 le Vendredi 05 Août 2016 à la Courteloire à Vaumartin. J'ai conssacré à cette épreuve beaucoup de travail et d'énergie. Il s'agit d'organiser et de réaliser une randonnée avec au moins quatre clients et un juge, sur une journée. La préparation prend beaucoup de temps mais si elle est bien faite, cela facilite énormément les choses.
Cela n'était pas stipulé dans le réglement mais ma juge m'a demandé de lui préparer un rapport de stage pour lui exposer la journée d'éxamen et le travail effectué pour la rendre paraite. Ce rapport de stage m'a vraiment aider à m'organiser et il fait de toute façon partie de la nouvelle réglementation en vigueure depuis le 1er Septembre 2016. Il fait, pour ma part, 26 pages et serai donc un peu compliqué de le télé chargé entièrement sur le blog. Je vous mets cependant le sommaire, pour que vous ayez la trame et que ça puisse vous guider :
I/ Ma présentation………………………………..3
Mon parcours personnel………………………3
Mon parcours professionnel…………………4
Mon projet……………………………………………5
II/ Mon centre de Formation………………..6
Adresse
Les activités proposées
La structure
La cavalerie
III/ Le contexte géographique……………….8
Le Brie
La Vallée du Petit Morin
La Faune
La Flore
IV/ L’examen professionnel…………………..11
La préparation………………………………………11
Le déroulement de la journée d’examen..12
Présentation de l’itinéraire…………………….13
Remerciements...………………………………….15
Annexes………………………………………………..16
Si vous désirez jetter un coup d'oeil à mon rapport en entier, pour vous donner l'inspiration ou simplement pour voir à quoi cela ressemble, n'hésitez à me le demander via l'ongler "Contact" en n'oubliant pas de me laisser votre adresse mail et je vous l'enverrais.
Examen Professionnel - UC 5 - Maréchalerie
Le 29/08/2016
J'ai passé mon UC 5 le 20 Juin 2016 aux écuries des Accacias à Marines. C'est certainement l'épreuve qui m'a semblée la plus compliquée car il faut allier force physique et concentration. La théorie ne remplacera certainement pas la pratique, mais voici mes fiche de révision sur ce qu'il faut connaître par coeur pour cet UC!
"M 2.16 Décrire le pied, ses aplombs, son fonctionnement mécanique ainsi que ses pathologies, pourrissure de fourchette, clou de rue, encastelure, bleime, seime… Entretenir l'hygiène et le bon état des pieds des chevaux,
M 2.17 Enlever et remettre un fer et procéder à un dépannage élémentaire,
M 2.18 Constituer et utiliser une trousse de dépannage élémentaire de maréchalerie d’écurie et de randonnée."
I/ Le Pied
Décrire le pied
Le pied correspond à la partie terminale de chaque membre. Cette structure complexe constituée de plusieurs types de tissus (osseux, tendineux, cartilagineux, …) est richement vascularisée.
Une boite cornée, le sabot, en est la partie terminale, visible et protectrice.
Le sabot (correspond à nos ongles) est constitué de kératine, substance donnant la rigidité tout en conservant une certaine souplesse et mobilité. Il est l’enveloppe protectrice des structures internes.
Pied posé au sol, la paroi est le « tour » du pied. Elle est elle-même divisée en pince, mamelles, quartiers et talons (voir photo).
La forme du sabot varie d’un cheval à l’autre. La pousse de la paroi se fait de haut en bas. Cette paroi est secrétée par le bourrelet principal au niveau de la couronne.
La paroi est parfois appelée "muraille".
Pied soulevé, la partie concave est la sole. La fourchette, en forme de « V » en arrière, est encadrée par les barres et les lacunes latérales.
Ces parties sont sécrétées par la chair veloutée du pied, elles poussent en épaisseur.Les glomes sont les parties terminales des talons.La ligne blanche est la jonction entre la sole et la paroi. C’est là que les clous sont placés.
Nota : la croissance du sabot s’appelle "l’avalure". Elle est d’environ 1 à 2 centimètres par mois, selon les races. Il faut donc près d’une année pour avoir un renouvellement complet de la boite cornée. (Variations dues aux conditions d’utilisation et d’élevage).
Le squelette du pied est formé par deux phalanges (la 2ème et la 3ème) (correspondent aux phalanges du bout de nos doigts bien que le cheval n’ait qu’un doigt à l’extrémité de chaque membre) complété par l’os petit sésamoïde plus communément appelé os naviculaire.
Des tissus non osseux complètent le pied et assurent sa résistance, sa souplesse et son rôle d’amortisseur : un fibrocartilage complémentaire, élastique, un coussinet plantaire, la chair feuilletée, la chair veloutée…
La mobilité du pied est assurée par des tendons (extenseurs et fléchisseurs) qui servent d’intermédiaires entre les os et les muscles. Chaque articulation est maintenue par une série de ligaments.
Richement vascularisé le pied est bien alimenté en oxygène.
Fonctionnement mécanique
De façon synthétique, lorsque le cheval pose son pied au sol, les talons viennent à l’appui. Ainsi, de par leur structure souple, ils s’écartent, abaissant l’ensemble des structures du pied. La fourchette est alors au contact du sol et permet l’amortissement.
Les pathologies
Elles sont plus ou moins lourdes et graves de conséquences en fonction de leurs origines (congénitales ou acquises). On peut citer pour exemple :
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la fourbure qui est une inflammation du pied, dont les deux facteurs principaux sont : la suralimentation déséquilibrée, accentuée par l’embonpoint et à valeur égale, des séances de travail excessives. Elle est de forme aiguë ou chronique. Dans son expression la plus sombre, il peut y avoir un basculement de la dernière phalange pouvant traverser la sole.
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l’encastelure qui est un rétrécissement du sabot dû à un appui insuffisant de la fourchette.
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l’ostéochondrose qui est une dégénérescence ou une nécrose des cartilages articulaires engendrée le plus souvent par des chocs répétés intra articulaires, avec une perte d’amortissement.
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Une bleime correspond sur un cheval à une contusion sous la sole, qui peut évoluer en un hématome du sabot ou un abcès. Le plus souvent localisée en région des talons. Il se forme une petite collection de sang qui peut être visible comme une tache rouge sous la corne si celle-ci est de couleur claire. S'il y a une communication entre cette poche de sang et l'extérieur, la bleime peut se transformer en abcès car le sang étant un excellent milieu de culture pour certaines bactéries. Le diagnostic se fait par l'intermédiaire d'une pince à pied et le traitement passe par un débridement puis une protection de la région par une ferrure adaptée pour supprimer l'appui dans la zone touchée.
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La Seime, placée à la base de la paroi, au niveau du périople ou en étoile au milieu de la paroi, est souvent dû à la sécheresse du pied. Peut entraîner une boiterie par pincement de la podophylle.
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On donne le nom générique de « clou de rue » à toute blessure de la sole ou de la fourchette par des corps pointus qui, traversant la corne de ces régions, attaquent plus ou moins gravement les tissus sous-jacents. L’articulation de la troisième phalange (os du pied) avec l’os naviculaire peut même être atteinte, ce qui constitue un cas d’une extrême gravité.
II/Enlever et remettre un fer
Les outils de maréchalerie
Le marteau Appelé aussi brochoir, il convient de ne pas le choisir trop léger, ce qui nuirait à la frappe non seulement lorsque l'on broche les clous, mais également lorsque l'on taille la corne. Ils présentent une fente qui sert d'arrache-clous. |
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Les tricoises C'est à la fois des tenailles et des pinces coupantes. Pourvues d'un talon elles permettent en outre d'amorcer le rivet. |
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Le rogne pied |
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Les pinces à parer C'est la pince à ongles du cheval. |
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La rénette Elle porte aussi le nom de couteau anglais. Il n'est pas indispensable d'en posséder une pour poser un fer, mais les services qu'elle rend notamment pour l'hygiène du pied font que beaucoup de randonneurs l’emportent. |
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Le dérivoir |
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La râpe |
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La pince à river. La pince à river est une pince destinée à recourber l'extrémité des clous (river). |
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Quand vous choisissez la taille de vos clous, veillez à ce que la frappe dépasse des étampures. |
Reconnaitre les fers
La ferrure : elle a pour but de préserver le sabot contre l’usure, elle s’efforce de conserver au pied du cheval sa forme et ses fonctions. Elle permet également de remédier aux maladies du pied et aux défauts d’aplombs qu’ils soient d’origines accidentelles ou congénitales
- Le fer : est une bande métallique contournée sur elle-même, qui sert à protéger le sabot de l’usure. Il est adapté au bord plantaire du sabot, il se divise régionalement comme lui et présente les parties suivantes :
- Deux faces : une supérieure, en contact avec la paroi où débouchent les contre-perçûres et une inférieure pourvue d’étampures et soumise à l’usure du sol.
Examen Professionnel - UC6 - Epreuve de matelotage et bourrellerie
Le 29/08/2016
J'ai passé mon UC 6 le 06 Juin 2016 à Jablines et j'ai réussi du premier coup! Voici donc ma fiche de révision. Celà ne remplace pas un cours, mais c'est un conentré d'informations qui pourra vous aider à réviser le jour J.
Durée 25 minutes
Épreuve de matelotage : Durée maxi 10 minutes le candidat doit effectuer, à la demande du jury, un noeud d’attache et une ligne d’attache. L’épreuve est suivie d’un entretien permettant de vérifier la connaissance du candidat de différents noeuds et de leur usage.
NŒUD FÉDÉRAL D’ATTACHE OU NŒUD DE LONGE
Nœud de sécurité pour le cheval à l’attache.
NŒUD EN TÊTE D’ALOUETTE
Pour insérer les anneaux sur la ligne d’attache.
NŒUD DE LIGNE OU ŒIL DU PÊCHEUR
Pour créer des attaches sur la ligne.
NŒUD DE CABESTAN OU NŒUD DE BATELIER
Pour accrocher la ligne d’attache au premier arbre.
NŒUD DOUBLE DUTCHMAN (nœud hollandais)
Pour attacher la ligne au deuxième arbre et la tendre.
NŒUD DE CHAISE
NŒUD PLAT
Pour relier deux cordes ensembles.
NŒUD DU PENDU
Pour attacher la longe autour de l’encolure.
Il y a, pour le matelotage aussi, une vidéo crée par la FFE qui explique très bien comment reproduir les noeuds indispensables en tourisme équestre : http://www.dailymotion.com/playlist/x3nj0m_FFETV_tourisme-equestre/1#video=x3luy3l
Épreuve pratique de bourrellerie de maximum 15 minutes dans laquelle le candidat décrit les outils et accessoires de bourrellerie et effectue sur la demande du jury une réparation simple.
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Les matériaux utilisés :
Les cuirs équestres sont généralement issus de bovins.
Les différents types de tannage (végétal, organique et minéral) apportent au cuir des particularités propres. Ainsi, on utilise :
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Le cuir chromé : c’est un cuir tanné au chrome qui nécessite peu d’entretien mais qui n’apportera jamais d’élégance à un article de sellerie harnachement.
Il est utilisé principalement pour le matériel d'écurie. Il peut être teinté en toutes couleurs. -
Le cuir végétal : c’est un cuir souple mais sec, tanné avec de la poudre d'écorce.
Il prendra une certaine patine avec le temps pour peu qu’il soit entretenu. On l'utilise essentiellement pour la briderie, la selle et les articles haut de gamme. Il est néanmoins moins résistant que le cuir chromé. -
Les peaux :
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le porc : peau utilisée pour les sièges de selle de qualité, la maroquinerie …
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le veau: c’est un cuir souple et fin utilisé pour les sièges et panneaux…
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le taurillon : c’est un cuir solide utilisé aussi pour les sièges et panneaux.
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On trouve toutes sortes de fils :
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d’origine végétale : lin, chanvre, coton (mais qui a tendance à pourrir)…
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d’origine animale : soie (pour la maroquinerie), ….
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les composites : polyester, polyester-coton, nylon, …
Chacun a sa fonction spécifique (réparation, création …). Les fils sont secs, mais on les enduit de cire d’abeille afin de pouvoir mieux les travailler lors de la couture à la main.
Le fil de lin câblé : c'est le plus courant, il est fait avec plusieurs brins torsadés. Il est utilisé pour les coutures à la main (étrivières, filets …), toujours enduit de cire d’abeille.
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Les outils en bourrellerie
Pour le travail, il est nécessaire d’avoir, en plus des outils mécaniques, de nombreux outils manuels. Les plus utilisés sont :
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Couteau à pied : en forme de demi-lune, il sert à couper et à amincir les cuirs.
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Couteau mécanique : gradué, il sert à couper des bandes de cuir.
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Abat-care : il permet d’arrondir les bords des cuirs.
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Couteau pointu : il coupe les fils et encastre les coutures.
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Formoir : il réalise les « liserés » qui sont un détail de finition.
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Alène : pointe sur un manche. Il en existe deux sortes :
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l’alène losange sert à faire des avant trous pour passer les aiguilles et le fil lorsque l’on coud à la main.
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l’alène ronde sert à reformer les trous pour arrêter une couture.
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Compas : il trace les traits de coutures, reproduit des figures ou dessine.
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Emporte-pièces : ces outils métalliques servent à découper des formes variées, trous, mortaises, bouts en ogives ou ronds …
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Aiguilles : en métal, elles ont la particularité en sellerie de ne pas être pointues.
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Pince à coudre : pince en bois tenue entre les jambes par le sellier qui lui sert à tenir les pièces à coudre.
Pour voir comment effectuer une réparation, vous pouvez de nouveau vous rendre sur le site de la FFE car la bourrellerie de secours a elle aussi sa vidéo explicative!
http://www.dailymotion.com/playlist/x3nj0m_FFETV_tourisme-equestre/1#video=x3luy3l
Examen Professionnel - UC1 - Epreuve de Technique Professionnel Equestre
Le 29/08/2016
J'ai passé mon UC 1 le 06 Juin 2016 à Jablines et j'ai réussi du premier coup! Je souhaite donc vous faire part de mon expérience qui, je l'espère, vous aidera au mieux à vous préparer.
Les 4 parties de l’UC 1 sont évaluées indépendamment les unes des autres. Le candidat conserve le bénéfice des acquisitions partielles de cette UC (parties 1 à 4 pendant une durée de 1 an maximum).
Partie 1 : UC 1.1 : embarquement
"Le candidat bénéficiera s’il le souhaite de l’aide d’une personne à qui il donnera l’ensemble de ses indications. Le candidat dispose de 10 minutes pour équiper et embarquer un équidé dans un camion ou un van."
Le point le plus important de cette épreuve est la sécurité. Il ne faut pas hésiter à monter seul dans le van avant pour repérer les points d'attache et comprendre son fonctionnement car tous les vans sont différents. Dîtes à voix haute ce que vous faites pour que l'examinateur comprenne.
Au moment de l'embarquement, veillez à bien vous positionner par rapport au cheval et faites en sorte que ses membres ne tapent pas le van, il faut donc mettre un peu de train.
On vous posera aussi certainement des questions plus techniques auquelles je n'étais personnellement pas préparée. On vous demandera quel cable correspond au frein de sécurité, où branche t'on les phares et clignotants, etc... Il est possible aussi qu'on vous demande quels documents vous devez avoir avec vous lorsque vous voyagez avec un cheval, ou quelles sons les règles sanitaires (revoir donc son UC7!).
Partie 2 : UC1.2 : longe
Durée : 15 minutes : Le candidat présente le travail à la longe d’un cheval de tourisme équestre.
"Il travaille le cheval préalablement détendu aux trois allures en incluant des transitions, des changements de direction et des difficultés en terrain varié. Ce travail doit permettre d’évaluer la compétence de longeur du candidat ainsi que sa capacité à utiliser la longe dans son travail des chevaux de tourisme équestre. A la disposition du candidat sur l’aire d’évolution : barres d’obstacles pour mettre en place des dispositifs de TREC, un obstacle (chandeliers adaptés au saut en longe), et si possible des obstacles naturels – tronc, fossé, plans inclinés. Pour mettre en place les dispositifs, le candidat peut bénéficier de l’aide d’une personne à qui il donnera l’ensemble de ses indications. "
Pour ma part, je suis passée la première. On m'a donc demandé de faire moi même la détente du cheval que je ne connaissais pas. Ce qui était en faite une chance car j'ai pu trouver ses codes avant de passer devant les juges. C'était un superbe petit cheval très agréable à longer. La longe est une discipline que je maîtrise particulièrement bien et j'étais donc assez à l'aise malgré le stress.
Il faut se fixer un objectif et s'y tenir. Pour mon cas, c'était d'avoir un cheval décontracté mais qui engage en cherchant donc une nuque assez basse. J'ai ensuite fait très simple avec une bordure maréchaire et ça a fait son effet car plus original que les croix que les candidats présentent habituellement.
Le juge vient ensuite vous demander d'expliquer votre travail, vos objectif lors de cette séance et les moyens mis en oeuvre. Il peut aussi vous demander quel est l'utilité d'une séance en longe (observer son cheval en mouvement, débourer, détendre, assouplir, travailler l'équillibre,...), quels enrainements peut on utiliser en longe et dans quel cas.
Partie 3 : UC 1.3 : détente montée et parcours en terrain varié
Durée : 15 minutes de détente montée et 10 minutes de PTV.
"Le candidat présente sa détente préalable à la réalisation du parcours. Puis il déroule le parcours conforme aux normes techniques, précisées dans la grille d’évaluation et au plan du parcours affiché. Cette épreuve se déroule en deux phases : la première avec la présentation des difficultés en selle et avec cheval en main, la seconde avec la présentation des difficultés avec cheval de main. Le candidat doit pouvoir disposer d’une minute environ pour prendre le cheval de main et se rendre avec lui à la difficulté 28. "
Pour cette partie de l'examen, j'ai demandé à louer le même poney que celui que j'avais loué aux testes d'entrée. Avoir une monture en laquelle on a confiance permet aussi d'avoir confiance en sois même et enlève une dose de stress supplémentaire.
Nous avons commencé l'examen par la partie avec cheval de bas. Voici les difficultés rencontrées :
- Plan ascendant
- Slalom
- Ruelle en U
Puis Nous avons été sur la parcour de cross pour franchir :
- Fossé (à savoir qu'un fossé ne doit pas forcément être sauté au galop! Beaucoup de chevaux ont fait des refus devant cette difficulté ce jour là. L'examinateur nous a expliqué qu'en fonction de la largeur du fossé, il est tout à fait possible de le franchir au pas! Car nous sommes en mise en situation de randonnée et pas en Cross. Bon à savoir. J'aurais pris cette option immédiatement si j'avais su!)
- Tronc
- Contre bas
- Banc (à seulement 2 foulées de la difficulté précédente!)
- Gué
Nous avaons terminé dans la carrière car le terrain n'étais pas fameux juste après les fortes innondations :
- Montoir à droite
- Cercles incurvés à chaque main
- Cercles en chassant les hanches à chaque main
- Développer le pas
- Slalom au trot à une main
- Ouverture de barièrre (type passage à niveau)
- Trèfle
- Slalmo au galop
- Double vertical (qui me paraissaient immenses pour moi qui ne saute plus beaucoup. Mais mon poney au grand coeur n'a pas eu la moindre hésitation!)
- Arrêt
- Bordure marechaire au galop
- Reculé
Partie 4 : UC1.4 : entretien
Durée : 10 minutes. L’entretien est effectué à l’issue de la détente montée et du PTV du candidat – UC 1.2.
"Le candidat doit y montrer sa capacité à évaluer ses prestations, le comportement et les aptitudes de son cheval, à expliciter son travail et à s’exprimer dans un langage clair et professionnel. Si le candidat a acquis la détente montée – UC 1.3 – sur une session d’examen précédente mais échoué à l’entretien – UC 1.4, il doit représenter cet entretien à partir de l’analyse de la prestation d’un autre candidat sur l’UC 1.3. "
Lors de l'entretient, on vous demandera ce que vous avez réussi ou non et pourquoi. On vous demandera de parler de votre monture, à quel type de cavalier elle est destinée. Comment choisir sa cavalerie, à partir de quel âge les chevaux se calment, quelles races sont prédisposées au tourisme équestre. Les juges cherchent tout simplement à s'assurer que vous serez capable de faire les bons choix.
Examen professionnel - UC 2 - Topographie, Orientation
Le 09/04/2016
J'ai passé mon UC 2 le 22 Mars 2016 à Jablines et j'ai réussi du premier coup! Voici donc ma fiche de révision. Celà ne remplace pas un cours, mais c'est un conentré d'informations qui pourra vous aider à réviser le jour J.
UC 2 – Épreuve de topographie, orientation (25mn)
L’UC 2 est composée d’une épreuve pratique avec entretien de topographie.
Le jury donne au candidat une carte ou une portion de carte à étudier IGN ou Top 25 échelle 1/25000 – suivant les candidats, les cartes pourront comporter différents reliefs : moyenne montagne, mer, boccage… – et du matériel topographique – boussole, curvimètre, compas, rapporteur, équerre, crayon à papier et gomme – puis questionne le candidat sur l’échelle, le relief, et toute information permettant de vérifier sa capacité à extraire de la carte des informations pertinentes. Il demande au candidat de préparer un itinéraire d’1/2 journée minimum, 1 journée maximum comportant 1 halte et de le décrire et pose quelques questions portant sur les connaissances théoriques du candidat dans le domaine de la topographie.
Carte : représentation réduite, plane et exacte d’une partie de la surface de la terre.
Echelle : rapport de réduction entre une surface de papier et la surface de terrain qui y figure.
Détails
- Naturels
- Artificiels
Représentation part des symboles. L’identification des symboles figure dans la légende.
Planimétrie : figuration de tous les détails.
Altimétrie : Représentation des formes du relief. Cette représentation se fait à l’aide de courbes de niveau.
Courbe de niveau : lignes d’altitude constantes. L’équidistance entre les courbes varie avec l’échelle de la carte et les reliefs. Pour une carte 1/25000, il y a 5m entre deux courbes.
-
Boussole : Aiguille aimantée qui indique le nord magnétique, pouvant pivoter sur un axe, le tout enfermé dans un boitier. Le plus adapté est le boitier plat, transparent avec un cadrant mobile gradué.
Le mord magnétique diffère du nord géographique ou « vrai nord », d’un angle variable appelé la déclinaison.
La déclinaison magnétique est indiquée sur la carte, sous les légendes. Elle est négligeable en France, mais considérable par exemple au Canada.
Unités de mesure des angles :
Le degré (°) : 1/360 d’un angle plein.
Le grade (Gon), 1 tour = 400
Le radiant
L’heure
Le millième
Le tour (T)
Angle de marche : azimute géographique auquel on a ajouté la valeur de la déclinaison.
Il y a aussi une très bonne vidéo mise en ligne par la FFE qui explique très bien les bases de la topographie : http://www.dailymotion.com/playlist/x3nj0m_FFETV_tourisme-equestre/1#video=x3lv90p
Examen professionnel - UC3 - Nutrition
Le 09/04/2016
C. UC 3 – Épreuve de nutrition (15mn)
J'ai passé mon UC 3 le 22 Mars 2016 à Jablines et j'ai réussi du premier coup! Voici donc ma fiche de révision. Celà ne remplace pas un cours, mais c'est un conentré d'informations qui pourra vous aider à réviser le jour J.
Les candidats sont interrogés sur l’alimentation des chevaux le rationnement, la connaissance et la reconnaissance des différents aliments et de leur valeur nutritive ainsi que sur les données économiques liées à l’alimentation des chevaux
- Les différents aliments et leur valeur nutritive
1) LES FOURRAGES
Les fourrages sont (en plus de l’herbe) : le foin et la paille.
• Le foin
Riche en calcium et en protéines
Il peut être constitué de graminées (herbes de prairie) ou de légumineuses (trèfle, luzerne), ou encore, d’un mélange des deux. La récolte et le stockage du foin sont deux choses très délicates : sa valeur nutritive dépend du moment de la récolte, de la qualité de son séchage (soleil) et du soin apporté à son stockage. Trop humide, il fermente et moisit (dangereux pour le cheval).
La meilleure méthode pour inspecter un ballot de foin est de l’ouvrir. Il doit avoir une odeur agréable, être sec, exempt de terre et de poussière, être vert foncé (et non vert clair ou brun), et doit comporter davantage de feuilles que de tiges.
• La paille
Riche en fibres (cellulose)
Elle est constituée du pied de certaines céréales, généralement le froment, l’avoine ou le blé (évitez les pailles d’orge et de seigle, qui peuvent causer des lésions graves au système digestif du cheval). Sa valeur nutritive est négligeable, mais elle joue, avec le foin, un rôle important dans le transit intestinal (nous le verrons plus loin).
2) LES CONCENTRES
Les “concentrés” ne désignent pas nécessairement des produits transformés artificiellement, comme les granulés, mais aussi des aliments naturels dont la valeur nutritive est plus élevée que celle de l’herbe, du foin et de la paille (à poids et/ou à volume équivalent), donc plus concentrée.
LES GRAINS
• L’avoine
Moyennement énergétique, plus riche en protéines que les autres grains, propriétés excitantes
Le langage courant fait souvent passer l’avoine pour la base alimentaire indispensable du cheval. C’est faux. Dans certains pays, elle est même totalement absente de la ration. Elle offre des propriétés nutritives satisfaisantes mais moins économiques que d’autres céréales. Elle a des propriétés toniques stimulantes pour les chevaux “froids” ou lors des compétitions. Inversement, cette faculté excitante devient excessive chez les chevaux “chauds”. Mal dosée, l’avoine peut être “échauffante” et irriter la muqueuse intestinale.
L’avoine doit être sèche. Celle récoltée dans l’année ne doit pas être donnée au cheval, car trop humide. Le grain est tendre, mais concassé ou aplati, il est plus digeste et augmente de volume.
• L’orge
Très énergétique
Excellent aliment. Plus dur que l’avoine, il est souhaitable que le grain soit aplati, concassé ou floconné.
• Le maïs
Très énergétique
Le maïs est très riche en lipides, donc en graisses. C’est un excellent reconstituant pour un cheval amaigri (maximum : 5 à 10 % de la ration), mais il ne faut pas en abuser : non brûlées, les graisses sont néfastes.
Le grain doit également être concassé, aplati ou floconné.
• L’épeautre (blé d’hiver)
Riche en lizine. (Favorise le métabolisme musculaire)
• Graines de lin
Laxatif, excellent pour le poil
Crues, les graines de lin sont toxiques si servies en grandes quantités. Par contre, une poignée dans le picotin est bénéfique. Bouillies, elles peuvent entrer dans la composition de “mashes”, qui sont des rations rafraîchissantes et laxatives.
NB : le concassage des grains augmente le volume des aliments de 20à 30%.
LES DERIVES, TOURTEAUX, FARINES
• Le son de blé
Riche en cellulose, en protéines et très riche en phosphore
Le son est l’écorce du blé. Il est souhaitable de l’humidifier avant de l’administrer, afin d’éviter qu’il gonfle dans l’estomac et aussi pour éviter qu’il pénètre dans les voies respiratoires. Ce conseil est d’ailleurs valable pour toutes les farines. Le son favorise le transit et favorise la venue du lait chez la jument. Il n’est pas souhaitable d’en donner de trop grandes quantités car sa très haute teneur en phosphore risque de déséquilibrer le rapport calcium/phosphore.
• Tourteau de soja
Très riche en protéines, très énergétique
C’est ce qui reste du soja après extraction de l’huile. De loin le meilleur pourvoyeur en protéines (400 g de matières azotées digestibles/kg !). Se distribue toujours avec d’autres céréales (ne pas dépasser 7 à 8 % de la ration journalière).
• Tourteau de lin
Riche en protéines, laxatif
Résidu du lin après extraction de l’huile.
Effet laxatif. Peut-être recommandé (maximum 200-300 g/jour) chez les chevaux recevant de grandes quantités d’aliments concentrés, afin d’améliorer le transit. Ne jamais en servir aux poulinières (provoque la rétention d’arrière-faix).
• La mélasse
Provient du raffinage du sucre, donc de la betterave. Très énergétique, elle est le plus souvent présentée mélangée avec des paillettes de lin ou d’avoine.
LES RACINES
- Carottes : friandise du cheval par excellence. Elles sont très énergétiques à condition d’en donner beaucoup, car elles contiennent 80 % d’eau. Volumineuses, elles réduisent la consommation de matière sèche, et donc, abaissent le niveau alimentaire global. On peut les donner cassées en deux ou coupées en “frites”, jamais en rondelles (risque d’obturation de l’œsophage).
- Betteraves : comme les carottes, les betteraves sont très appréciées par le cheval, mais elles contiennent encore plus d’eau que les carottes. Il faut les servir coupées en tranches. Très énergétiques également. En hiver, au box, elles peuvent compenser l’absence d’herbe en tant qu’aliment à forte teneur en eau.
LES FRUITS
• Les pommes
Energétiques.
Egalement très appréciées par le cheval, mais il ne faut pas en abuser, elles peuvent provoquer des troubles intestinaux et des obstructions de l'œsophage (empommage...)
LES ALIMENTS INDUSTRIELS
COMPLETS
Ces aliments se présentent sous diverses formes : complet (il ne faut rien ajouter), ou complémentaires (demandent un appoint de paille et de foin). Ces aliments présentent tous l’avantage d’être étudiés en vue du meilleur équilibre alimentaire, à condition que le fabricant tienne ses promesses ! Mieux vaut donc s’orienter vers les grandes marques plutôt que vers des produits inconnus ou des sacs dont le contenu exact ne figure même pas sur l’emballage. Attention, certaines marques proposent des produits alliant énergie extrême et compacité. Mal utilisés, ils peuvent s’avérer néfastes. Il est impératif de respecter la posologie et de donner du lest pour que le cheval ait tout de même un certain volume dans le ventre.
Examen professionnel - UC4 - Secourisme Equin
Le 09/04/2016
UC 4 – Épreuve de soins aux chevaux, secourisme équin (25mn)
J'ai passé mon UC 4 le 22 Mars 2016 à Jablines et j'ai réussi du premier coup! Voici donc ma fiche de révision. Celà ne remplace pas un cours, mais c'est un conentré d'informations qui pourra vous aider à réviser le jour J.
Questions pratiques :
- Apprécier l’état général et les aplombs
Vérifier la couleur des muqueuses, l’œil vif, la qualité du poil, l’hydratation avec le pli de peau, estimer maigreur ou surpoids du cheval.
Aplomb = la rectitude des membres. Recherchée puisque les défauts d'aplomb favorisent les maladies ostéo-articulaires et les défauts d'allure chez le cheval.
L'observation se fait sur un sol plat. Le fond (mur par exemple) peut être foncé si le cheval est de robe claire, ce qui aide à l’observation des contours des membres par ce contraste.
On observe les aplombs à l’arrêt : le cheval « placé » et l’observateur se positionne à 5 mètres environ. Ensuite observés en mouvement, sur un aller-retour du cheval en ligne droite, l’observateur restant placé derrière.