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Examen professionnel - UC4 - Secourisme Equin

atwood-stacy1 Par Le 09/04/2016

Dans Formation ATE

UC 4 – Épreuve de soins aux chevaux, secourisme équin (25mn)

J'ai passé mon UC 4 le 22 Mars 2016 à Jablines et j'ai réussi du premier coup! Voici donc ma fiche de révision. Celà ne remplace pas un cours, mais c'est un conentré d'informations qui pourra vous aider à réviser le jour J.

Questions pratiques :

  1. Apprécier l’état général et les aplombs

    Vérifier la couleur des muqueuses, l’œil vif, la qualité du poil, l’hydratation avec le pli de peau, estimer maigreur ou surpoids du cheval.

    Aplomb = la rectitude des membres. Recherchée puisque les défauts d'aplomb favorisent les maladies ostéo-articulaires et les défauts d'allure chez le cheval.

    L'observation se fait sur un sol plat. Le fond (mur par exemple) peut être foncé si le cheval est de robe claire, ce qui aide à l’observation des contours des membres par ce contraste.

    On observe les aplombs à l’arrêt : le cheval « placé » et l’observateur se positionne à 5 mètres environ. Ensuite observés en  mouvement, sur un aller-retour du cheval en ligne droite, l’observateur restant placé derrière.

     

     

Questions de connaissances :

1. Parasitisme externe

  • L’habronémose cutanée : Larves les plaies provoquant des lésions granulomateuses. Protection des plaies par des pansements et traitement anti-mouche.
  • Piroplasmose : transmise par les tiques, les muqueuses sont orangées, fièvre. Injection de carbésia, solution cutanée avec véticide. Mais aussi combattre les tiques en amont : asphyxier avec éthère, essence, huile et utiliser la pince à tique.
  • Teigne : champignon, plaques rondes, très contagieux. Anti mycosite local : Imavéral. Désinfecter le harnachement et matériel de pansage.
  • Gale : parasites acariens. Sarcoptes -> croûte sèches tête, épaules, encolure. Psoroptes -> croûtes humides à la naissance des crins. Chorioptes -> croûtes humides au niveau des pâturons. Lavage avec acaricide. Désinfecter le matériel de pansage et harnachement.
  • Les poux : queue, paturons, crinière. Fesses usées, queue ébouriffée, inappétence, amaigrissement. Anti parasitaires externe.
  • Le varon : œufs jaunes de mouches hypoderma . Au stade de larve, rentre sous la peau du cheval et forment des boules douloureuses que seul le vétérinaire peut enlever car créer des réactions allergiques. Les œufs peuvent être éliminés en coupant les poils avec un rasoir ou avec un linge et du vinaigre.

     

    2. Parasitisme interne

    Strongles, ascaris, oxyur, ténia, gastérophile, habronème.

    Poils ternes, amaigrissement, mordillage des flancs. Peut boiter et tousser à cause des strongles, peut avoir des coliques ou des occlusions à cause des strongles et des ascaris, des anémies (fer).

    Vérmifuges 4x par an, dès qu’un nouveau cheval arrive au pré. Si un doute, Panacur Equin Gard sur 5 jours et refaire 15 jours après.

    Tous les vermifuges ne touchent pas les larves de strongles.

     

    3. Gonfles

    Diagnostique : Œdème par compression prolongé de la peau (=grosse ampoule). Apparait environs 30 mn après le dessellage. Corps induré (change la pigmentation du poil)

    Traitement : arnica + compresse pour la nuit. Si plaie, couper les poils + bétadine + cicatrisant. Sinon Mytosile, Bepenteme. Si évolution en furoncle, percer et verser anti biotique dans la plaie + appeler véto.

    Prévention : Talc

     

    4. Blessures de harnachement

  • Plaie de têtière
  • Plaie de l’apophyse : licol trop serré
  • Plaie de la commissure des lèvres : muserole trop basse

    Préventions : bien nettoyer le matériel, matériel adapté à la morphologie du cheval et bien positionné, pansage minutieux sur les parties en contact avec le matériel.

    Désinfecter, crème grasse, repos ou monter à cru si plaie de sangle, utiliser un hacamore si plaie à la commissure des lèvres.

     

    5. Traumatismes oculaires

  • Ulcère de la cornée : perte de substance dût à un coup (branche, épine, blessures diverse). Larmoiement, clignement des paupières, photophobie, œil rouge et fermé. Nettoyer l’œil avec collyre anti biotique.
  • Uvéite : C'est une maladie qui se présente sous la forme d'épisodes récurrents d'inflammation du tractus uvéal (iris, corps ciliaire, choroïde) au niveau d'un ou des deux yeux chez les équidés. Perte de la vision à chaque crise. Anti inflammatoires. Vice rédhibitoire à la vente.
  • La cataracte : La cataracte se caractérise par une opacité plus ou moins complète du cristallin qui devient gris ou opaque ou de sa membrane, interceptant ainsi le passage des rayons lumineux. Dût à la vieilles, un choque, diabète ou uvéite mal soignée. Seule solution : la chirurgie.
  • Conjonctivite : inflammation assez fréquente, occasionnée par la poussière ou par des particules qui se trouvent dans le foin, dans la litière ou dans d'autres matières et qui peuvent entrer dans l'œil. Les membranes de la paupière rougissent, se gonflent et les yeux larmoient. Traiter la paupière à l'aide d'un antibiotique, d'une pommade ophtalmique ou de la rincer à l'eau chaude à l'aide d'un coton. Une conjonctivite peut également apparaître si des lésions cornéennes ou une fluxion périodique se présente.

     

    6. Boiteries basses/Clou de rue

  • Blême : hématome dans le pied, meurtrissure suite à un choque, un caillou. Faire attention au terrain ou mettre des plaques. Gratter la sole jusqu’à la partie rosé avec la reinette. Peu donner naissance à un abcès.
  • Clou de rue : Tout corps étranger que rentre dans la sole. Plus ou moins grave en fonction de l’emplacement : pince => grave, côtés >1cm => ok. Repérer l’endroit, enlever le corps, verser de la bétadine et gratter légèrement autour pour aérer. Mettre une plaque. Sérum anti tétanique. Vérifier tous les jours.
  • Lésions osseuses : fracture, fêlure. Les premiers éléments pouvant faire penser à une fracture sont : le mécanisme (choc, chute), la douleur (brusque et localisée), l'impotence fonctionnelle (impossibilité d'effectuer certains mouvements), la déformation (formation d'un œdème, angulation du membre, enfoncement).  Pas d’antalgique car masque la douleur et le véto ne peut pas faire son diagnostic correctement !
  • Lésion articulaire : entorse. Peut être aussi grave qu’une fracture. Plâtre, atèle. Se caractérise par douleurs, chaleurs, boiterie, œdème. Donner anti inflammatoire (Equipalasone) en intraveineuse pour plus de rapidité. Douche ou glace. Bande de repos.
  • Luxation : déplacement d’une articulation. Pas de souffrance si remis en place.
  • Lésion cinoviale (liquide cinoviale) : douloureux, chaud, inflammé. Poche du liquide percée (épanchement de cinovie du métacarpe). Se soigne bien avec anti inflammatoire, bande, argile, douche.

     

    7. Tendinite/Entorse/Claquage

  • Lésions tendineuses : retour du sang et lymphatique difficile entre le genoux et le boulet car pas de muscle. La fragilité du tendon dépend de sa longueur. Provoque œdème, chaleur, douleur, boiterie. Le cheval reste dehors si ce n’est pas trop grave car au boxe le tendon durci. Reprise du travail progressive. Refroidir, anti inflammatoires, repos. Appeler véto pour écho.
  • Lésion musculaire : crampes, contraction musculaire, d’un muscle ou groupe de muscles. Tétanisation : crampe qui ne passe pas et atteint les tendons => alcool camphré.
  • Claquage : rupture des faisceaux musculaires plus ou moins importante => anti inflammatoires et repos.
  • Entorse (ligaments) : à cause d’un coup de pied, une glissade sur un sol inégal, un choc contre la barre du manège ou une ruade lancée obliquement contre un mur. Elle se manifeste au début du travail pour s’améliorer ou même disparaître après un temps variable et se montrer de nouveau après quelques instants de repos. Chaleur. Le repos complet, la réfrigération sous forme de douches, de compresses humides maintenues par un bandage. Si la boiterie est peu marquée et son siège précis mal déterminé, on pourra frictionner le boulet et les faces latérales des phalanges avec l’alcool camphré pur ou mêlé d’essence de térébenthine ou de lavande

     

    8. Fatigue aiguë/Abattement

    Fatigue aiguë =surmenage physique brutal au travail (voir coup de chaleur ou myosite)

    Abattement =survient alors que le cheval est au repos

    Le cheval porte la tête basse, ne mange plus.

    Prendre la température : Si le cheval est hyperthermie, il débute un problème infectieux. Une température à 40-41°C peut annoncer une grippe ou une piroplasmose en phase aiguë. Une température plus modérée (38 – 39 °C), peut annoncer une gourme, un abcès, une piroplasmose, ainsi qu’une multitude de pathologies infectieuses diverses et variées.

    Sinon rechercher un problème digestif haut (dent, langue, œsophage).

    De toute façon, il faut rechercher d’autres symptômes

    En l’absence de symptômes supplémentaires, mettre le cheval au box, à l’écart de ses congénères. Lui proposer une alimentation de qualité (mash). Le couvrir s’il à froid. Appeler le vétérinaire si cela se poursuit 24 heures. Il pourra procéder à un bilan sanguin et mieux faire le point

    Repas, compléments vitaminés, mettre à l’herbe. Le manque de protéine peut entrainer la fatigue.

     

    9. Anémie

    Manque de fer entrainant la fatigue car le nombre de globules rouges est trop faible. Causé par manque de protéines ou vers.

    Anémie infectieuse / !\ : Le virus responsable de l’Anémie infectieuse des équidés (AIE) est un virus de la famille des Retroviridae (même famille que le virus du SIDA). Seuls les équidés y sont sensibles : cheval, âne, mulet, bardot. Il n’est donc pas transmissible à l’homme. La transmission se fait par le sang des animaux malades ou infectés latents.

    Forme suraiguë

    Cette forme est rare et atteint surtout les jeunes. Elle se traduit par une fièvre importante (41°C), un abattement intense et la mort survient en 1 à 3 jours.

    Forme aiguë

    Au début les symptômes sont de la fièvre, une anorexie, des signes locaux oculaires (larmoiement, muqueuse conjonctivale jaunâtre sur fond rouge). Puis, une aggravation apparaît avec des œdèmes en régions déclives. La mort survient dans 80% des cas en une dizaine de jours, ou bien la maladie passe à une forme chronique ou latente.

    Forme subaiguë

    Les symptômes sont atténués et étalés dans le temps, avec des crises espacées de phases de rémission. Les principaux sont la fièvre et des œdèmes  des parties déclives nets et une anémie marquée. Les crises peuvent être déclenchées par un stress (travail intense, chaleur, course, gestation ou administration de certains traitements). L’évolution est longue et peut aboutir à la mort lors d’un accès aigu, ou bien passer à la forme chronique.

    Forme chronique

    Cette forme peut succéder à la forme aiguë ou subaiguë, ou survenir d’emblée. Elle est d’évolution longue, avec des symptômes non spécifiques : amaigrissement, baisse de forme, légère augmentation de température, augmentation importante de la fréquence cardiaque à l’effort, muqueuses légèrement jaunâtres (« œil gras »), anémie plus ou moins accusée. Des épisodes aigus peuvent survenir. La mort intervient au bout de plusieurs mois ou années.

    Forme latente

    Après une ou plusieurs crises, l’animal semble  guéri  mais il continue à héberger le virus et peut le transmettre. Il existe aussi des animaux porteurs du virus, apparemment en bonne santé, sans aucune manifestation de symptômes.

    Cette forme latente est la plus fréquente en France.

    De par ses symptômes parfois peu évocateurs, la maladie peut être confondue (selon la forme) avec d’autres telle la piroplasmose, la leptospirose,  des tumeurs,  des maladies septicémiques, …

    Y penser tout de même lors de maladie aiguë avec fièvre, conjonctivite, œdèmes, ou lors de méforme chronique ou d'amaigrissement.

    Il n’existe aucun traitement.

    Beaucoup de réglementation et  de mesures de police judiciaire en cas de contagions. A la reproduction, l’étalon doit avoir effectué un test au résultat de moins de trois mois avant la monte.

     

    10. Déshydratation

    Le corps des chevaux est composé d'eau à environ 60 %. Cette eau est répartie dans différents secteurs :

    40 % du poids correspond à l'eau intracellulaire (dans les cellules),

    20 % du poids correspond à l'eau extracellulaire (15 % interstitielle = entre les cellules et 5 % plasmatique = dans le sang

    Chevaux de performance transpirent à un taux plus de quatre fois celle de l'homme.

    Pli de peau, enfoncement des salières. Est en déshydratation dès 3% d’eau perdue. Survient lors de grosse chaleurs et beaucoup d’effort.

    Proposer à boire (mais pas trop d’un coup et pas trop froide, sinon colique), des compléments minéraux. Si plus grave, appeler véto pour perfusion.

     

    11. Intoxication

    Pour les toxiques bien connus, il existe un antidote permettant de contrecarrer les effets s'il est donné assez rapidement. Pour d'autre, un traitement symptomatique sera mis en place.

    La difficulté en cas d’intoxication alimentaire est de réagir vite dans l’identification de sa cause, les effets risquant d’être exacerbés, notamment du fait que le cheval ne peut pas vomir.

    Centre National d’informations toxicologiques vétérinaires à Alfort.

  • Les plantes toxiques

    C’est la dose qui fait le poison. Il n’y a que l’if et l’écorce de robinier (faux acacia) qui sont toxiques à très faible dose. Le cheval mange des plantes toxiques que s’il n’y a rien d’autre à manger (surpâturage). Baisse de forme générale, troubles digestifs (coliques/diarrhées) et/ou urinaires, perturbations des fréquences cardiaque et respiratoire, troubles locomoteurs et nerveux (ataxie, convulsions).

  • Les moisissures et champignons

    Tout aliment moisi est dangereux pour le cheval, risquant de provoquer des allergies cutanées, respiratoires (emphysème pulmonaire), oculaires ou digestives, ou des intoxications alimentaires. 

    Optimiser les conditions de récolte et de stockage des fourrages.

  • Eau de boisson

    Une odeur ou un goût pouvant parfois limiter la consommation d’eau, nitrates, accumulation de métaux lourds, déséquilibre minéral, proliférations microbiennes se produisent parfois et risquent de provoquer des affections plus ou moins graves. Toute pathologie non résolue doit conduire à une analyse de l’eau.

     

    12. Coliques

    Les particularités anatomiques de son tube digestif (très peu de points d’attaches dans la cavité abdominale font qu’il y est presque entièrement flottant) et sa sensibilité au stress et à la douleur prédisposent le cheval aux coliques.

    Elles peuvent avoir une évolution extrêmement grave et constituent la première cause de mortalité chez les équidés.

  • Coliques de bouchon (occlusion) => paille, sable, parasites, trop gosse ration,…
  • Colique de torsion (déplacement du colon) => eau trop froide, parasites, changement de nourriture sans temps d’adaptation, mauvaise qualité de nourriture.

    Comportement inhabituel, se regarde les flancs, gratte le sol, tourne, se couche, se roule, perte d’appétit, cardio et respiration élevés, muqueuses oculaires rouges, temps de recolonisation capillaire supérieur à 3 secondes, abdomen tendu et douloureux.

    Couper l’alimentation, injecter un anti-spasme (calmaljine, plus rapide en intra veineuse), faire marcher, un tour en van pour que les vibrations remettent le colon en place. Appeler véto.

     

    13. Diarrhée

    N’est pas une maladie mais un symptôme. Causée par l’eau froide, pluie abondante, froid vif, herbe mouillée, émotions,… Ou par des parasites (petits strongles), des microbes, qui contaminent le tubent digestif.

    Prendre la température. Vérifier l’hydratation.

    Supprimer la cause pour supprimer le mal. Anti diarrhéique. Anti spasmodiques (calmaljine).

     

    14. Obstruction de l’œsophage

    Causé par les pommes, pain mou, amalgame farineux, granulés absorbés gloutonnement,…

    Symptômes : encolure basse, bave, tousse, yeux exorbités.

    Ne jamais essayer de faire remonter au touché. Piqure anti spasme (calmaljine). Prendre la température les jours qui suivent pour s’assurer qu’il n’y a pas d’infection.

    Toujours donner le foin avant l’aliment complet. Mettre pierre à selle ou gros cailloux dans la mangeoire.

     

    15. Allergies

    On peut classer les allergènes suivant leur voie d'introduction :

    A. Voie respiratoire (pollens, moisissures, poudre, poussières ...)

    -asthme

    -rhinites

    -bronchites

    B. Voie digestive (aliments de mauvaises conservations, médicaments)

    - ulcères

    - stomatites

    - aphtes

    C. Voie cutanée (piqûres d'insectes)

    -urticaire

    -eczéma

    Le premier symptôme que l'on observe est une détresse respiratoire, puis, suite à un resserrement des bronches, une toux se déclare. Il peut y avoir également des coliques avec diarrhée, observer un urticaire, un état d'excitation, des tremblements, réduite d'énergie, surtout durant l'exercice, écoulement nasal, yeux larmoyants, bosses de la peau, démangeaisons de la peau. Le cheval peut être vu se frottant sur le sol ou contre des objets.

    Le choc anaphylactique, s'il n'est pas traité rapidement, peut être mortel pour le cheval.

    Lors d'une urgence le traitement des manifestations repose sur :

    Injection sous-cutanée d'une demie ou d'une ampoule d'adrénaline, sauf contre-indication rarissime due à un état cardio-vasculaire.

    Injection intramusculaire d'un antihistaminique peu atropinique (comme le Phénergan).

    Injection intraveineuse d'hydrocortisone.

    Sinon il faut éliminer la cause de l’allergie. Il est possible de procéder à une désensibilisation.

     

    16. Envenimation

  • Les Chenilles

    Par ingestion. Provoque des coliques, faiblesse de l’arrière main. Rincer abondamment les zones atteintes avec une solution alcaline. Dans un même temps on administre des corticoïdes par voie générale à dose antichoc. Et des antibiotiques comme la spyramicine.

  • Les serpents

    Deux types de serpents : la couleuvre (mort avec ses deux mâchoires) = pas dangereuse. La vipère (pique comme un moustique avec ses deux crochets) = dangereuse en fonction de la quantité de venin injectée.

    Ces morsures provoquent une inflammation importante. Le rythme cardiaque devient irrégulier et rapide, la respiration difficile. Dans de rares cas la mort est possible à cause du choc.

     Immobiliser le cheval (antalgique). Lors d’atteinte au niveau du museau, on peut introduire une carte, plastifiée si possible, dans les naseaux, si l’on observe un gonflement. Cela lui permettra de ne pas s’étouffer. Nettoyer la plaie avec une solution basic (Dakin). Mettre le cheval à l’ombre, nettoyer la plaie. Antibiotiques.

     Appeler le véto

  • Les insectes (guêpes, frelons, abeilles)

    Le venin est hémolytique et provoque des contractions des muscles lisses, une chute de la pression artérielle. Les symptômes sont une Inflammation locale, une hyperthermie, une excitation et une paralysie, une hématurie. La première chose à faire est d’enlever le dard, puis laver la plaie avec une solution savonnée ou une solution basique. Pour réduire les effets de ces venins la plupart thermolabiles, appliquer un point chaud (cigarette ou braise) permet de réduire considérablement l'action du venin.

     

    17. Coup de chaleur

    Insolation, par temps orageux, travail forcé, manque d’aération.

    Transpiration, tremblements, signe de détresse, naseaux et pupilles dilatés, impossible de se mouvoir, rythme cardiaque élevé, peut saigner du nez, convulsions, température supérieure à 40°

    Arrêter le cheval, desseller, mettre à l’ombre, le mouiller, mettre de la glace sur sa tête, donner de l’eau salée et sucrée.

    Se renseigner sur l’absorption éventuelle de trèfles blancs qui provoque cette réaction.

     

    18. Hémorragies

  • Petite hémorragie = hématome
  • Hémorragie externe = suite à une plaie

    Si le sang est rouge foncé et les écoulements réguliers = veine (organe vers le cœur). Faire un point de compression entre la veine et l’extrémité du membre.

    Si le sang est rouge clair et saccadé = artère (cœur vers organes). Faire un point de compression entre le cœur et la plaie.

    Un garrot n’est jamais posé plus de 30 mn.

  • L’Hémorragie Pulmonaire Induite à l’Exercice (HPIE)

    C’est une affection des voies respiratoires qui se traduit par l’existence d’une hémorragie pulmonaire au cours de l’exercice du cheval. Saignement de nez (epistaxi), toux après l’exercice. Fréquente chez les chevaux de course et de sport. Peut entraîner une baisse de performance. Le diagnostic se fait principalement par endoscopie après l’exercice (entre 30 minutes et 2 heures) afin de mettre en évidence du sang dans la trachée.

    Pas de traitement médicamenteux.

     

    19. Plaies superficielles/profondes

  • Abrasives

    Atteignent les couches supérieures de la peau suite à un frottement => chute sur gravier, prise de longe, sangle mal ajustée. Ne saigne pas mais douloureux. Désinfecter avec un produit doux (bétadine savon) puis crème cicatrisante (Dermaflon).

  • Coupures (à bords francs)

    Net, avec instrument tranchant, coup de pied… Désinfecter, couper les poils autour, antibiotiques, anti inflammatoire si gonflé (Istabiosone), Points de suture si besoin, sur plaie de moins de 6H00. Vérifier le vaccin du tétanos soit à jour.

  • Plaies pénétrantes

    Corps étranger. Peu toucher les organes internes. Appeler véto. Mettre du désinfectant dans la plaie en attendant son arrivée.

  • Dilacération

    Barbelés, pied coincé sous porte, etc… Nettoyer, couper les peaux. Ce sont des plaies sujettes au bourgeonnement, Cotivet pour les combattre.

     

    20. Myosites

    = coup de sang = maladie du lundi

    Le cheval s’immobilise, transpiration abondante, raideur, croupe gonflée et dure, rythme cardiaque élevé. Si urines, elles sont colorées, marrons.

    Rapport entre alimentation trop élevée et manque de travail. Ou reprise trop violente sur un cheval entrainé.

    Immobilité les premières heures, anti inflammatoire type Equipalasone, pas de grains, que du foin humide. Pour les cas graves : véto, perf, prise de sang (mesure des enzymes musculaires)

     

    21. Fourbure

    La fourbure n'est pas une maladie du pied, mais une manifestation locale (au niveau du pied) d'un désordre général grave. Cette maladie affecte le métabolisme systémique (dans son ensemble) et plus particulièrement les systèmes cardio-vasculaire, rénal et hormonal. La fourbure affecte aussi la coagulation sanguine et l'équilibre acido-basique dans l'organisme.

    Au niveau du pied, on détecte une inflammation des feuillets du pied. C'est une maladie du système vasculaire périphérique provoquant une baisse de la perfusion vasculaire dans le pied. Cette baisse de la vascularisation provoque une nécrose ischémique (suite à l'interruption de l'irrigation sanguine) et des dérivations artério-veineuses.

    Symptômes:

    Le cheval ressent une douleur intense. Il reporte tout son poids au maximum sur l'arrière main et sur les talons des antérieurs. En cas de fourbure quadripodale, le cheval sera couché ou "sur les pointes".

    Le cheval aura de grandes difficultés à se déplacer.

    On note aussi une augmentation de la température (39°), une transpiration excessive et une accélération du pouls (80 à 120 battements-minute), les yeux sont congestionnés.

    Une traction du tendon perforant provoque un basculement de la 3ème phalange caractéristique (parfois en moins de 3 jours) avec bombement de la sole. Un œdème peut apparaître au niveau du canon.

    La mort peut survenir du simple fait de la douleur (choc) ou de troubles généraux tels que coliques et septicémie.

    Cause:

    Les causes de fourbure peuvent être multiples, mais au niveau du pied il s'agit d'un défaut d'irrigation sanguine provoquant la nécrose du tissu situé entre la 3ème phalange et le sabot.

    - Alimentation excessive en grain ou en herbe trop riche en azote au printemps (fourbure de surcharge).

    - Absorption rapide d'eau très froide quand le cheval a très chaud (choc thermique).

    - Surmenage ou travail sur un sol trop dur (fourbure de route) principalement en été.

    - Station prolongée sur un pied (fourbure de contrainte).

    - Infection généralisée de l'organisme ou simplement maladies pulmonaires ou digestives.

    - Médication à trop fortes doses d'anti-inflammatoires stéroïdiens (AINS) (corticoïdes).

    - Rétention placentaire chez la poulinière lors d'un problème au poulinage (fourbure de parturition) avec risque de septicémie.

    Evolution de la fourbure:

    Il existe deux phases évolutives de la fourbure.

    Une phase aiguë débutant dès les premiers symptômes de la maladie (douleurs, transpiration, position caractéristique, ...).

    Une phase chronique après le basculement de la 3ème phalange ou après 48 heures de boiterie. Cette phase chronique peut rester à vie (habituellement que quelques semaines) et est caractérisée par des boiteries intermittentes ou continues.

    Traitement:

    Evidemment une fourbure est une urgence vétérinaire. Il faut l'appeler dès les premiers signes de la pathologie (le cheval se déplace avec peine, à l'arrêt il se porte d'un pied à l'autre, ...).

    En attendant le vétérinaire, mettre le cheval à la diète et le retirer de la pâture. Il est possible de doucher les pieds du cheval avec une pluie fine d'eau tempérée pour le soulager de ses douleurs. Eviter de doucher avec de l'eau froide ou chaude (risque d'aggravation par constriction et /ou dilatation des vaisseaux du pied).

    Par contre, seul le vétérinaire pourra dire si il est nécessaire de pratiquer une vidange du contenu intestinal et si un arrêt de la délivrance de médicaments est nécessaire. Le vétérinaire pourra être amené à prescrire des antalgiques, des anti-inflammatoires (anticoagulants et vaso dilatateurs) et des tranquillisants (action hypotensive). Un maréchal Ferrand pourra être appelé afin de pratiquer une saignée au niveau du pied afin de libérer les liquides inflammatoires (perforation de la muraille en pince).

     

    22. Coup de froid

    Comme chez l’homme un rhume, c’est un virus. Fatigue, nez qui coule, tremblement. Peut arriver en randonnée, quand il pleut, temps froid. Quand le terrain est mauvais et qu’il faut rester au pas. Sur cheval tondu.

    Prendre la température, frictionner, mettre le cheval à l’abri. Compléments alimentaires spécifiques, sirops riches en huiles essentielles et pommades nasales. Repos.

     

     

    Bon à savoir : VICES REDHIBITOIRES

    Boiterie ancienne intermittente, immobilité, fluxion périodique des yeux, tic avec ou sans usure des dents, emphysème pulmonaire, cornage chronique et anémie infectieuse.

     

    Dans une mallette fermée hermétiquement, et à portée de main, vous devez avoir :

    • le numéro de téléphone de votre vétérinaire

    •1 cahier et un stylo pour noter les soins

    •1 sac poubelle

    •1 thermomètre

    • des gants à usage unique (peuvent être achetés en grande surface au rayon des gants d’entretien).

    •1 paire de ciseaux à bouts ronds

    •des compresses (format 60x60 mm sinon inutilisables car trop petites)

    •1 rouleau de coton gazé ou du coton hydrophile

    •2 bandes cohésives (type Vétrap® ou Elastoplaste®)

    •1 rouleau de papier essuie-tout

    •1 bouteille de savon antiseptique (typeVétédine Savon® ) pour laver la plaie

    •1 bouteille de solution antiseptique (typeVétédine Solution® à 10 %)

    •1 bombe cicatrisante (type Aluspray®) ou un tube de crème cicatrisante pour les petites plaies (type Dermaflon® )

    •1 bouteille d'eau oxygénée pour la désinfection des plaies profondes (préventif contre le tétanos)

    •1 paire de bandage de repos

    •2 seringues à usage unique : 10 et 20 mL accompagnées d ’une aiguille pour injection. Aiguilles : roses (1,2 x 40mm) pour injections I.V. ; jaunes (0,9 X 25 mm ) ou vertes (0,8 X 40 mm) pour injections I.M.

    •1 sérum antitétanique ( au réfrigérateur) attention à la date de péremption (muni d'une ordonnance) .

 

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